Il s'agit du sommet le plus aisé que l'on peut atteindre, et pour cela il représente désormais une mète classique. Situé sur la crête divisant la vallée de Cogne de la Valsavarenche, c'est un lieu panoramique de premier ordre, et les rochers conduisant au sommet offrent une ascension facile et amusante.
Du réfuge on traverse le torrent et on passe par les cuvettes montant au glacier du Lauson. Ensuite, on traverse à gauche et on monte un bref canal conduisant sur la crête qui divise le vallon du Lauson du Gran Val. Le long de cette crête on parvient au glacier du Gran Val; après, on se dirige vers la base des rochers de la crête nord. Après être arrivés à un petit col, on tourne à gauche pour atteindre le sommet, à travers l'ascension sur de gros blocs de gneiss.

Il s'agit d'une des plus belles montagnes des Alpes, et elle peut être reconnue par tout versant grâce à son aspect pyramidal. Le poète italien Giosuè Carducci l'a nommée "l'ardue Grivola belle"; le toponyme de ce sommet devrait dériver du mot patois franco-provençal "grivolina", qui signifie "jeune fille", tout comme une autre montagne célèbre, la Jungfrau.
Du réfuge on monte à gauche du torrent. Après avoir laissé à droite le chemin pour le col de la Rousse, à 2844 mètres, on tourne à droite et on grimpe par les lacets étroits conduisant dans la cuvette qui garde les restes du glacier de la Rousse. Il est alors visible un canal montant obliquement à gauche, et on parcourt le sentier atteignant le col de la Noire, 3.491 mètres. Du col la Grivola est bien visible. Après, on traverse en plaine le glacier du Trajo en direction sud-ouest, en faisant attention aux crevasses, afin d'atteindre la crevasse à la base du milieu de la paroi. On voit alors les deux canaux au centre; on choisit le couloir de gauche, aux rochers raides mais bien accrochés, en marchant sur la pente et pas dans le centre. Presque à la moitié de ce canal, on traverse à droite jusqu'à atteindre la pente du canal suivant. On parvient à un contrefort de la crête est-nord-est, on parcourt l'arête, et sans aucune difficulté on atteint le sommet.

Il s'agit du sommet le plus haut complètement en territoire italien, et c'est le "4.000" le plus convoité des Alpes. La facile ascension par la Valsavarenche permet à plusieurs alpinistes le baptème de la cote 4.000; par contre, l'itinéraire montant de la Valnontey, bien que pas trop difficile, permet aux connaisseurs de la haute montagne de visiter le domaine spectaculaire du glacier de la Tribolazione.
1er jour: de Valnontey on atteint le pont de l'Erfaulet, on le traverse et on continue jusqu'à une bifurcation indiquée. On choisit le chemin de gauche et on marche à droite du ruisseau, vers la crête d'une moraine qui commence du socle des remparts. On continue jusqu'à la Barme des Bouquetins, à 2.689 mètres.
Après, on marche jusqu'à un dos de rochers. On suit le relief afin d'arriver à un névé qui présente, à la fin et à gauche, une vire invitante. On la parcourt complètement et, après, on traverse à droite pour atteindre un ensellement. Ensuite, il faut passer de l'autre côté et monter pour parvenir à un bassin glacial entre deux éperons. On traverse en diagonal à droite et on arrive au commencement d'un canal de rochers et de terrau bien visible. Dépassé cet obstacle, on arrive au bivouac Pol (6 lits) à 3.183 m., et après au bivouac Gerard-Grappein.
2ème jour: du bivouac on monte jusqu'au glacier de la Tribolazione en direction sud-est, en passant à côté des rochers à 3361 m. Après avoir atteint le plateau supérieur du glacier, on continue par la paroi qui soutient la Crête Gastaldi et on arrive au couloir glacial montant au Col de l'Alpe, 3869 m. Ensuite, on parvient à la crête est du Roc (4.027 m.) et presque à la fin on se dirige à droite pour entrer dans le couloir du Col Vaccarone, sans de grandes difficultés. Du col on descend sur le glacier vers le sommet tout au long de la voie normale de la Valsavarenche, montant des refuges Victor-Emmanuel II et Federico Chabod.